Au lac de l’Argile, le myriophylle à épi est présent depuis plusieurs années. Une première caractérisation sommaire permettant d’évaluer l’ampleur des herbiers présents dans le lac a été réalisée en 2007 par l’équipe de Bélanger Agro‐Consultant. Ensuite, en 2019, le COBALI a réalisé une étude d’avant-projet dans le but de mettre en place un moyen de contrôle quant à l’envahissement de la plante.
Des sessions d’arrachage manuel se sont ensuite mises en place aux cours de l’été 2021 et 2022 et se sont poursuivies en 2023. Afin de rencontrer les exigences inscrites dans les autorisations obtenues du gouvernement pour procéder au contrôle du myriophylle à épi dans le lac, l’association doit réaliser des suivis quant à l’efficacité des moyens de contrôle mis en place. Ces suivis doivent se faire selon une séquence de 1 an, 3 ans et 5 ans après les travaux d’arrachage, ou selon les indications des autorités, pour chaque herbier traité. Le COBALI a donc effectué le suivi pour l’année 2023.
La démarche retenue par le COBALI pour réaliser le mandat s’appuie sur les exigences identifiées dans le Programme pour la lutte contre les espèces exotiques envahissantes de la Fondation de la Faune du Québec, ainsi que sur celle exigées par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) dans le cadre d’une demande d’autorisation pour la mise en place d’un moyen de contrôle.
Plus spécifiquement, le projet consistait en un suivi des herbiers contrôlés quant à l’efficacité du traitement et la composition végétale maintenant en place, afin de mettre à jour a composition des herbiers par rapport à l’étude de 2019. Des recommandation sont aussi formulées.
Ce projet est rendu possible grâce à l’Association des Propriétaires pour la Protection du Lac de l’Argile (APPLA).
