Ce projet, se déroulant sur trois ans, consiste en un contrôle d’une plante exotique aquatique envahissante appelée la châtaigne d’eau. Elle a été détectée dans la baie de Lochaber de la rivière des Outaouais en amont du parc national de Plaisance. Plusieurs espèces à statut se retrouvent dans ce milieu abritant une riche biodiversité faunique et floristique. On pense entre autres au petit blongios, un petit échassier de la famille des hérons, au pygargue à tête blanche et à la tortue géographique. La baie de Lochaber se trouve aussi dans le territoire voué à la création du Refuge faunique des Grandes-Baies-de-l’Outaouais.

La châtaigne d’eau est dommageable pour les milieux dans lesquels elle s’établit puisqu’elle recouvre de grandes surfaces d’eau et se répand rapidement, accaparant de l’espace et des ressources, en plus de bloquer l’accès à la lumière dans la colonne d’eau. La superficie des colonies et des plants isolés identifiés à l’été 2023 indique qu’une éradication est possible. La plante avait alors été détectée par le COBALI.

Le travail d’arrachage de la châtaigne d’eau a débuté à l’été 2024 alors que des employés du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) accompagnent le COBALI sur le terrain, de même que des employés du Parc national de Plaisance (SÉQPAQ) et des chargés de projets de l’Organisme de bassins versants des rivières Rouge, Petite Nation et Saumon (OBV RPNS).

Une fois retirés de l’eau, les plants de châtaigne d’eau sont séchés et compostés par une ferme locale (Notre Petite Ferme, à Lochaber-Partie-Ouest).

Écoutez notre entrevue à l’émission Les matins d’ici sur les ondes de Radio-Canada Ohdio :

Ce projet est rendu possible grâce au soutien financier du Programme pour la lutte contre les plantes exotiques envahissantes de la Fondation de la faune du Québec en partenariat avec le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).